Skip to content Skip to footer

Plus de 3 500 personnes lors des 2 jours de plénières, tables-rondes, conférences-débats…

On n’aura jamais autant entendu les mots de sobriété, climat, transition, radicalité, décroissance (ou a-croissance)… La question des ruralités, en tant que laboratoires des transitions solidaires, était également débattue avec passion. Ces 2 journées se sont conclues par la plénière « Faire face aux vulnérabilités ».

Habicoop témoignait, le vendredi, sur « les communs dans l’habiter » :

Comment les communs contribuent à inventer le monde de demain ?

Avec les caractéristiques de non-spéculation, de propriété collective et de « gestion » démocratique, les coopératives d’habitants sont une réponse concrète à la difficulté d’accéder à un logement. Elles deviennent un modèle économique et accessible car les coopérateurs·rices veillent à ce que le foncier, le logement et les espaces partagés soient des ressources gérées avec attention par le groupe. Sans oublier les « communs sociaux », car l’éducation, le vieillissement, la santé… sont des questions de société

auxquelles ces futurs habitants réfléchissent pour apporter des réponses concrètes dans leur lieu de vie, et plus largement dans leur quartier.

Mais lorsque « les communs dans l’habiter » sont définis de façon plus étendue à l’échelle d’un quartier, cela change les pensées et les pratiques des acteurs qui « font la ville » :

  • les élus locaux, en 1er lieu, vont-ils parvenir à ne plus regarder le marché immobilier s’affoler, pour le contraindre et utiliser les dispositifs permettant de lever la pression foncière ?
  • les aménageurs vont-ils davantage prendre soin de la ville et la considérer avec « ménagement », car elle a des « limites » ?
  • les promoteurs sociaux et privés, se donnent-ils les moyens d’inclure les futurs habitants à la démarche de création de leur habitat collectif ? Considèrent-ils qu’ils sont une véritable ressource ? Envisagent-ils de prendre part au financement des espaces communs d’un immeuble ?

Autant de pratiques et d’habitudes sur lesquelles se pencher pour que les logiques évoluent vers une nouvelle relation collaborative.