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La Fédération Habicoop participait à l’An II des États Généraux pour une société écologique Post-Urbaine, les 22 et 23 octobre 2022. Ce moment de rencontres, d’échanges, de débats ou de discussions plus informelles a eu lieu dans un cadre digne du post-urbain !

La sobriété dans l’habitat, c’est peut-être, en 1er lieu, se poser la question (sociale) du « qui a accès à quoi ? ». Si l’on pense que l’écologie c’est séjourner parmi les choses (humains et non-humains), cela va bousculer notre rapport culturel à la propriété, cela va faire bouger nos exigences de confort (quand elles sont inéquitables), notre dépendance aux énergies fossiles.

En matière de transports, de construction, d’alimentation, la ruralité permet peut-être plus facilement de faire œuvre collective. On peut agir sur le « déjà là » en réhabilitant avec des matériaux biosourcés ou de réemploi. On peut lutter contre l’accaparement des terres et la spéculation, qui n’épargne pas les ruralités, en mettant en place des foncières, des régies communales… Et bien sûr, toute la panoplie de la sobriété énergétique avec le recours aux énergies renouvelables (soleil, vent…).

Le diagnostic de la situation du monde, et l’état de la planète ne sont plus à démontrer aujourd’hui. Notre habitabilité na jamais été aussi dégradée. Pratiquement chaque français l’a entendu et compris. Mais « comment ralentir ? » et le mettre en pratique ?

Les modes d’habiter alternatifs sont à défendre auprès des institutions :

  • en « passant à lacte »… ce que quelques-uns ont déjà initié. Nous sommes déjà des démonstrateurs, mais il faut l’affirmer plus fortement et s’appuyer sur les expériences pour généraliser plus largement ces formes de réponse.
  • Il faut s’adresser aux institutions en croisant des points de vue divers : sociologues, philosophes, géographes, anthropologues, architectes (de la frugalité heureuse et créative), élus de communes rurales…
  • À partir des constats sombres de l’état du monde, il faut « poser empiriquement d’autres cadres habitationnels » (Michel Lussault). Comment « le care » peut « subverser » notre façon d’habiter: par la considération, l’attention, le ménagement, la réparation… ?