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Parce que nous nous étions déjà organisés pour être en lien, nous le sommes aujourd’hui, de fait. Parce que nous nous connaissons bien entre voisins-coopérateurs, par nos réunions mensuelles, nous pouvons sentir ce que chacun a besoin et nous permettre de nous exprimer en sachant que nous serons accueillis dans nos joies, dans nos peurs, dans nos réticences, dans nos frustrations. Et parce que nous pouvons faire cela, nous sommes très réactifs dans la créativité solidaire : bien sûr mutualiser les déplacements, un seul part faire les courses pour tous, des rendez-vous aux balcons, des réunions à distance, par mail. Il est vrai que chacun trouve le moyen de savoir si chacun va bien chaque jour : par un petit coucou, un sms/un mail, un coup de téléphone, un reportage photo au balcon. Mais surtout parler et solliciter les échanges à 2, à 3. Accueillir, comprendre. Ce qui permet à chacun d’évoluer dans ses phases d’accueil de l’événement et de ne pas rester crispé, isolé dans une position inconfortable. Bien sûr que cela peut solliciter davantage d’énergie d’être très en lien mais, en retour, cela apporte aussi une sécurité et une force pour être-mieux, dans de telles circonstances et pour l’avenir. 

Le lien est conservé avec des acteurs politiques locaux afin d’envisager l’avenir suite aux élections municipales. 

Les EHPAD semblent très en difficulté pour se préserver et lutter contre la contamination, garder du lien et du soutien avec l’extérieur, les familles . .. Notre Coopérative d’Habitants s’est voulu une alternative à la Maison de retraite : restant autonomes, non dépendants d’une assistance et des règles de vie d’une EHPAD, en restant proches malgré tout en habitat participatif nous sommes naturellement incités à renforcer nos liens entre nous et avec nos réseaux extérieurs,  et nous sommes naturellement portés à nous rendre solidaires les uns des autres, à nous soutenir contre la morosité ambiante (les peurs) et à rester actifs  pour garder une vie sociale, une réflexion, une ouverture à ces problématiques sanitaires et sociales sur lesquelles on se sent  impuissants.  L’Habitat participatif face au virus nous rend moins angoissés, moins vulnérables que dans un EHPAD